★ CONFIE TOI MON ENFANT
Raconte nous tout...
◆ tempérament :
En fait, Bunter est quelqu'un d'assez particulier mais plutôt facile à approcher. Il est tolérant et ouvert d'esprit et n'a aucun problème de timidité mais, il ne fait que très rarement le premier pas, que cela soit en amour ou en amitié. Il est assez réservé, ne parlant pratiquement jamais de lui ou de son passé bien qu'il sache tenir une conversation et qu'il soit cultivé et curieux. Il est sympa et sans prise de tête, préfère régler les problèmes calmement et avec parcimonie mais, il peut aussi devenir plutôt impulsif et bagarreur si on l'emmerde vraiment trop. Mieux vaut ne pas trop le chercher, bien qu'on le dit patient en toutes situations, ce n'est pas totalement véridique. Blagueur et plutôt joueur, il ne dit jamais non à une soirée dans un bar et aime énormément être entouré de ses amis. Il est également assez protecteur et s'en prendre à ses amis les plus proches, c'est un peu comme s'en prendre à lui. En amour, il peut se révéler vraiment jaloux mais ne le montre que très subtilement.
A part ça, il prend la vie comme elle vient, sans vraiment se poser de question et vit à deux cent pour cent, prenant parfois certaines choses un peu trop à cœur. Il ne recule devant rien, à part peut-être les conflits. Pour lui, il faut tenter sa chance sur tout les plans, même si on pense que c'est perdu d'avance. Malgré tout, il reste un homme raisonnable et mature, lorsque la situation l'exige. Il a des responsabilités et ne l'oublie jamais.
Sa devise : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

◆ anecdotes :
CHAPTER ONE • WHEN YOU LEFT ME
Il faisait déjà plutôt chaud, ce matin-là et pourtant, il n'était même pas encore huit heures. Bunter était assis à la table du jardin, une vieille table en bois brut qu'il était pratiquement impossible de déplacer, une tasse du café très noir posée devant lui, une petite liasse de feuille dans les mains : un fax express d'une réserve animalière assez éloignée de Nyahururu. Encore des problèmes avec certains lions "récupérés" à un cirque malfaisant... Il posa les papiers sur le bord de la table et, se penchant légèrement en arrière, il se frotta les yeux avec la paume de ses mains. Une dur journée de travail l'attendait.
Soudain, de délicates mains se posèrent sur ses épaules et il ouvrit les yeux, tombant nez à nez avec Lovelaï, celle avec qui il partageait sa vie depuis presque un an, maintenant. « Lovy, tu es déjà debout ? » Lovelaï fit le tour de sa chaise et vint s'assoir en face de lui. Lorsqu'il vit son visage dans la lumière du soleil, il compris aussitôt que quelque chose n'allait pas et son cœur eut un raté, comme s'il pressentait déjà ce qui allait se passer. « Il faut qu'on parle, Bunter... » Bunter ne répondit pas, attendant la suite. Il avait un très mauvais pressentiment et n'avait pas le courage d'ouvrir la bouche. Il pensait savoir... Non, il savait ce qu'elle allait lui annoncer et, avant même qu'elle ne le dise, il en était déjà mort de tristesse. Pourtant, il le savait depuis un moment. Il l'avait plus ou moins sentit longtemps avant qu'elle ne lui avoue, mais s'était toujours persuadé qu'il se trompait. « Voilà, ça fait longtemps que j'y pense mais... Je vais partir, retourner aux États Unis... » Elle attendait probablement qu'il réagisse mais il ne réagit pas. Il s'y attendait plus ou moins, bien sûr, parce qu'elle avait déjà plusieurs allusions au fait de retourner au pays, de revoir ses parents, de boire un café au starbuck... Et il avait bien compris que son pays lui manquait mais il ne s'était pas attendu à ce qu'elle se décide aussi vite. Il se disait maintenant qu'elle en était sur depuis le début mais qu'elle avait essayé de lui épargner ça. Mais lui, il avait déjà pris sa décision depuis qu'il avait compris ce qu'elle avait mis temps de temps à lui dire. Il allait la suivre, il l'aimait bien assez pour ça et elle était d'ailleurs personne pour laquelle il ferait tout, absolument tout. Il allait enfin lui répondre mais elle le coupa d'un geste de la main et ajouta, comme si cela lui brisait le cœur : « Mais je ne veux pas que tu viennes avec moi. »

CHAPTER TWO • WHEN I SAW HER
Bunter était assis sur les chaises en fer glacée de l'aéroport depuis plus d'une demi heure, attendant avec autant de patience qu'il le pouvait l'arrivée d'un homme d'une importance capitale, en toute relativité. Il avait précédemment entendu au micro que ledit avion aurait un peu de retard. Il espérait que cela n'allait pas s'élever à plusieurs heures parce qu'il avait encore du travail à la réserve... Et un safari de prévu pour l'après-midi même. Ni même plusieurs jours parce qu'il devait partir pour une autre réserve du Kenya, le lendemain.
Il se leva de sa chaise, le dos endolori et s'étira puis se dirigea vers les panneau d'information. C'était écrit trop petit, tout ça... Qui pouvait bien lire ces petites lettres lumineuses qui ne faisaient que bouger ? Il allait retourner s'assoir lorsque, du coin de l'œil, il vit une jeune femme se débattre sauvagement avec une énorme valise. Il se dirigea vers elle tout en restant à une certaine distante pour ne pas l'effrayer. « Excusez-moi, mademoiselle, voulez-vous de l'aide ? » Le jeune femme leva aussitôt les yeux et lorsqu'elle croisa le regard de Bunter, ce dernier en fut un peu déstabilisé. Elle avait de grands yeux magnifiques et expressifs qui lui donnait un air innocent et fragile. Elle avait un peu un côté poupée de porcelaine. Et ses cheveux... Comment pouvait-on avoir de si beau cheveux, d'un roux aussi éclatant ? Le cœur de Bunter fit un petit bond dans sa poitrine. Cette femme était sublime. Et elle se mit à ronchonner d'une manière à peine perceptible. « Non, ça ira, je vais me débrouiller... » « Vous êtes sur ? Vous savez, ça ne me gêne aucunement de vous donnez un coup de main. Je m'ennuie à mourir, pour tout dire. Vous n'allez pas me laisser mourir d'ennui, tout de même ? » Il lui fit un clin d'œil lorsqu'elle leva la tête pour le dévisager, un peu méfiante. Puis, comme si elle avait décidé qu'il n'était pas un danger ou un fou dangereux, elle rit de bon cœur. « Effectivement, je ne voudrais pas être la cause de votre décès... J'accepte votre aide. » Bunter lui adressa un large sourire, toujours aussi obnubilé par son charme s'avança pour s'emparer de la valise. Et effectivement, elle était très lourde. Certes, elle avait des roulettes mais pour monter des marches, ça n'avait jamais été l'idéal. Du coup, à la première tentative pour la soulever, il ne réussit qu'à la décoller du sol d'à peine deux centimètres... L'inconnue rit à nouveau ; un rire vraiment très agréable et mélodieux qui lui faisait un petit truc le long de la colonne vertébrale. « Woaah, mais qu'avez-vous mis là dedans ? Un cadavre ? » Il se repris une seconde et, moins surpris, il réussit à la soulever et à la porter, non sans effort. Ils montèrent donc les marches qui faisaient obstacles à l'utilisation des roulettes, Bunter trainant légèrement derrière. Une fois en haut, il posa la valise avec délicatesse, essoufflé. Puis, il tendit sa main à la jeune femme en souriant. « Bunter Devory. » « Lisbeth Bowen. » « Lisbeth, rappelez moi de ne jamais vous proposer de l'aide... »
En réalité, il n'allait pas s'arrêter à une valise un peu lourde... Bien loin de là.